lundi 10 décembre 2007

Pokhara


Ce matin, je vais de mieux en mieux, et je vous remercie de vos commentaires d'encouragements. A la réflexion, les personnes les plus puissantes ne sont pas comme on pourrait le croire les plus fortes, mais les plus adaptables. Je commence à me sentir assez puissante je dois dire!

Ce matin, je me suis retrouvée pour 9h dans un bus pourri comme au Cambodge. J'ai quitté la ville frontière pour le centre du pays. Et bien le Népal, c'est comme la Suisse. Des montagnes partout. Il fait froid. Des lacs, des vaches, des champs. Ce qui change, c'est les habits et les forêts de bambou. Les étoiles de Noël sont là un peu partout ma chère maman, mais ici, ce sont des arbres d'étoiles de Noël! De diverses couleurs.

Hier soir, les Népalais et leurs femmes ont encore été adorable. Ils ont continué à me rendre visite, à me faire boire du thé jusqu’à 22h. Trop gentils…. Carole me manque et je suis persuadée que le Népal lui plairait, car ici personne ne te demande RIEN.

Durant mes 48h au lit et en bus, j'ai eu le temps de faire une bonne méditation!
Je me dis que parfois, mon mari n’était pas drôle, mais que au moins, lui, je sais qu’il ne m’aurait pas abandonnée là toute seule. Après mùre réflexion, j’en connais peu. Peut-être un Werner il y a 20 ans ou un Pascal… Va savoir….


A priori les Népalais sont adorables. L'hôtel réservé savait que j'étais malade en arrivant. Ils étaient tout embêtés, car au moment de mon arrivée, il y a eu une émeute suite au décès de deux jeunes en voiture, et le mec n'a pas pu venir me récupérer à la gare de bus, celle-ci étant fermé. Au passage, je me suis fait gazer par les bombes lacrymogènes de la police, et là j'ai bien su pourquoi je pleurais! Et même on a fait un pleur collectif. Autant dire que je ne bouge plus de mon hôtel pour la soirée, surtout que j'ai demandé un chauffage pour la chambre, vu que ça fait deux jours que je me meurs de froid...

Je ne sais pas encore trop comment je vais organiser la suite. Mais je pense 2 ou 3 jours ici. Une petite randonnée avec un guide si je vais mieux, vu que je suis au pied de l'Himalaya... C'est pas tous les jours. Puis qq jours à Kamandou. Et la fin arrive. Je me réjouis de partir, mais encore plus de rentrer je crois. Retrouver mon lit, ma caline, mon bain, mon téléphone, mon ordi, mon café au lait, un gratin de patates, un steack, une côte de boeuf (le prochain à me parler de poulet, je le transforme en cocotte en papier!!!).

Je vous embrasse très fort.



1 commentaire:

Anonyme a dit…

Content que tu ailles mieux. Tu as bien de la chance d'être dans l'Hymalaya : profites-en bien.
Désolé pour le téléphone dimanche : ça devait pas être le bon numéro.
Fait-nous un SMS quand on peut te rappeler sur ton no. en Inde ou alors à l'hotel.
Bizes